ROUL TAZ iC, trio Nickelé tout terrain, fera une déambulation déjantée, musicale et burlesque dans tout Fay, Mi fabriqué, mi bricolé, bric à brac hic fait de bric et de broc, nous l’asphalte et la mécanique on ferraille avec ROUL TAZ iC.
Olivier Darcissac : clarinette, sax, tuba, guitarelélé, chiffon
Jean-Michel Girard : batterie, sifflet, klaxon, bidouilles
Matthieu Mollard : clavier, mélodica, rape, et goupillon
Cinéma d’hier, musiques d’aujourd’hui avec : Charlot Monte le Son. Il y a 100 ans, Charlie Chaplin tournait ses premiers films… Il y a 100 ans naissait le personnage de Charlot… A l’heure du cinéma numérique, Patrick Sapin, artiste associé à l’Allégro (Office Culturel de Miribel) et son complice de longue date Philippe Gilbert, proposent de remettre le projecteur dans la salle et ont imaginé, autour de la projection de 3 courts métrages en 16 mm :
une mise en musique des images de Charlie Chaplin. Les deux musiciens, spectateurs du film, créent en direct un environnement sonore ludique composé de musiques originales et d’improvisation. La large part laissée à celle-ci leurs permettant de renouveler à chaque représentation la musique et les liens éphémères qu’ils nouent avec l’image. L’association d’instruments acoustiques (saxophone, tuba, percussions, voix, objets sonores…) et d’instruments électroniques (traitement du son par ordinateur) offre une palette sonore très large contribuant à donner un nouvel éclairage sur la modernité des images de Charlie Chaplin.
À voir en famille.
Patrick Sapin : percussions, tuba, trombone, voix, objets et dispositifs sonores improbables
Philippe Gilbert : saxophone, claviers, harmonica, traitement sonore numérique
Jazz avec Gérard Maimone, solidement accompagné par sa paire cuivrée habituelle : Jean Cohen aux sax et Frédéric Roudet à la trompette, complétée pour la circonstance par la section rythmique Manu Vallognes à la basse et Michel boiton aux percussions.
Ce quintet nous présentera sa dernière création, dans une musique fortement soulignées de couleurs espagnoles, teintée de latin jazz et relevée de quelques épices mexicaines et puis bien sûr il y a toujours ce jeu très “monkien” et inspiré du piano de Gérard Maimone. Les arrangements de cuivres peuvent dérouter mais les interventions “solo” tant de Jean Cohen que de Frédéric Roudet font saliver de plaisir.
Gérard Maimone est recherché pour avoir, pendant cinq décennies, échappé à toutes tentatives de lobotomie et avoir voulu, envers et contre tout, produire ses musiques plurielles en toute liberté, contre toutes règles préétablies, en dehors de tout système de codes/modes, entrainant dans son sillage des hordes de musiciens indomptés, écrivant jour après jour quelques pages apocryphes des musiques successivement actuelles au sein de l’hexagone. Issu du milieu interlope du jazz des années 60, dont les chefs de gangs outre-atlantique se nommaient Monk, Coltrane, Davis ... , il osa très vite faire acte de déviation en épousant contre nature la musique progressive des expériences hendrixiennes ou de la Soft Machine, avec une tendresse non dissimulée pour les “dance” concepts d’Otis Redding ou de James Brown. Une musique sans concession, cérébrale, qui s’adresse aux esprits baladeurs et qui chatouille agréablement un peu partout. Bonne soirée !
Gérard Maimone : piano
Jean Cohen : saxophones
Frédéric Roudet : trompette
Manu Vallognes : basse
Michel Boiton : percussions
